Au Kodokan de Tokyo

Publié le par Vivien BRUNEL

Au Kodokan de Tokyo

Au Kodokan de Tokyo, la statue de Maitre Kano, vous regarde passer devant elle, passer et repasser. On la remarque à peine, et lorsqu'enfin, au troisième passage, vous la découvrez comme si elle était apparue quelques secondes auparavant, elle vous sourit légèrement, d'un sourire de Joconde, mi guoguenarde mi bienveillante. Dans son bronze de statue de commandeur, Maitre Kano garde l'entrée du sanctuaire qui abrite à son rez de chaussée - on voit de tout à Tokyo - un supermarché.

Le grand dojo du 7eme étage est plus petit que je ne l'imaginais, et il sent les pieds. C'est bien là, sur ce tapis surmonté de gradins de piscine municipale et surveillé par des pendules de gare que s'est faite une partie de l'histoire du judo. Dans un renfoncement, au centre, deux marches conduisent à une estrade en parquet ciré et meublée d'un guéridon d'acajou et d'un fauteuil de type colonial, pour ajouter encore à la solennité des lieux.

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