En live d'un grand tournoi universitaire à Kobe

Publié le par Vivien BRUNEL

En live d'un grand tournoi universitaire à Kobe
En live d'un grand tournoi universitaire à Kobe

Aujourd'hui, j'assiste à une compétition universitaire dans une soucoupe volante à Kobe : La Jita Kyoei cup.

Jita Kyoei, vous connaissez sûrement, il s'agit d'un des deux grands principes premiers érigés par Jigoro Kano au fondement du judo. Littéralement, il s'agit de l'entraide et de la prospérité mutuelle. Je vous décis aujourd'hui cette compétition et vous expliquerai mieux son fondement dans un billet consacré au portrait de Yamasaki sensei qui porte cet événement considérable à bout de bras.

La spécificité de cette compétition entre universités est qu'elle contient deux challenges.Un challenge du corps, avec le tournoi de judo, et un challenge du coeur (jita Kyoei).

En live d'un grand tournoi universitaire à Kobe

Si j'ai bien compris, chaque université a rendu avant la compétition, un essai sur la notion de Jita Kyoei, et les prix récompensant les meilleurs essais ont été remis lors de la cérémonie protocolaire d'ouverture de la compétition ce matin. Cette cérémonie a débuté à 10 heures précises avec un discours de Yamasaki sensei, professeur à l'Université Konan de Kobe. C'est ensuite Uemura sensei, le président du Kodokan, champion du monde et champion olympique, qui a prononcé un discours. Après deux autres discours d'autres personnalités, c'est lui qui a remis les prix aux vainqueurs du premier challenge.

En live d'un grand tournoi universitaire à Kobe

Ensuite vient le serment des combattants. Yamasaki sensei se met au devant des combattants et trois d'entre eux s'approchent et lèvent la main droite. Tour à tour ils lisent un texte dans lequel, en substance, ils s'engagent à respecter les règles et l'esprit du judo.

En live d'un grand tournoi universitaire à Kobe

Le protocole se termine à 10h20 et les combats débutent dans la foulée. Cela ne pouvait être autrement, il s'agit d'une compétition par équipes, masculines de 7, féminines de 3. Trois tapis sont occupés par les hommes, un, puis deux plus tard, par les femmes, un par des enfants et un par des adolescents de collège et lycée.

Les hommes se battent avec beaucoup de puissance. Ils s'imposent d'abord physiquement. Ls combats de kumi-kata sont aussi acharnés que dans les tournois internationaux. En conséquence, les pénalités tombent rapidement, et il arrive que des combats se dénouent alors que le tableau des pénalités est plein des deux cotés à trois shido partout.

Les techniques les plus populaires sont classiques, uchimata, seoi nage, ko uchi gari, ko soto gake, kata guruma, harai goshi / ashi guruma. En ne-wasa, je n'ai pas vu un étranglement de la journée, et peut-être un seul arm-lock. Les conclusions favorites des jeunes japonais sont incontestablement les immobilisations, domaine dans lequel ils ont une maitrise plus ancienne comme le l'ai expliqué dans un billet précédent.

Vue générale de l'arena de Kobe.

Vue générale de l'arena de Kobe.

Remise de récompenses par Yamasaki sensei (en costume gris).

Remise de récompenses par Yamasaki sensei (en costume gris).

Bonne journée pour les deux équipes d'Iteya sensei, toutes les deux sur le podium.

Bonne journée pour les deux équipes d'Iteya sensei, toutes les deux sur le podium.

Retour au calme...

Retour au calme...

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